Depuis une quinzaine d’années, Martin Boisseau développe une pratique artistique multi et interdisciplinaire. Il utilise tantôt la gravure, le dessin, la photographie, la vidéo et différentes techniques associées à la sculpture (assemblages, structures mécanisées). Il a montré ses travaux dans une cinquantaine de manifestations en arts visuels (expositions individuelles, de groupe et événements spéciaux). Ses œuvres font partie de plusieurs collections publiques dont le Musée national des beaux-arts du Québec, la Banque Nationale, la Bibliothèque nationale du Québec et le Musée d’art de Joliette.
Le dénominateur commun à ce corpus d’œuvres, apparemment hétérogène, concerne une mise en procès des dispositifs de représentation. La plupart de ses travaux mettent en relation différents éléments associés au langage visuel. Par exemple, certaines œuvres de la série des Temps mettaient en relation sculpture, gravure, vidéo. Certaines pièces de la série en cours (Les Traitements) mettent en relation sculpture et dessin. Boisseau a tout d’abord fabriqué de petites sculptures en mines de plomb (0.5 mm) pour ensuite utiliser ces sculptures comme « outils » et faire des dessins. Les questions associées aux équivalences, à la traduction, à la transcription sont au cœur de ce travail artistique.
Publications
- « Frapper l’image - atelier de notes », aux éditions du Noroît
À voir
- « Frapper l’image », vidéo d’un entretien/performance de Martin Boisseau
À lire
- « Un foutoir absolu », article de Jérôme Delgado, pour Le Devoir, 20 février 2010.
- « Mines de rien », article de Jérôme Delgado, pour Le Devoir, 25 novembre 2006.
- « Toile de maître », article de Nicolas Mavrikakis, pour Voir Montréal, 25 mars 2004.
- « Prendre et rendre une œuvre », article de Sylvain Campeau pour ETC, n° 67, 2004, p. 48-50.
- « Brouillage et hypothèses », article de Sylvain Campeau pour ETC, n° 59, 2002, p. 56-58.