Pierre Ayot est né à Montréal en 1943. Diplômé de l’École des beaux-arts de Montréal, il y a enseigné dès 1964 puis a poursuivi sa carrière de professeur à l’Université du Québec à Montréal jusqu’en 1995. En 1966, il fonde l’Atelier Libre 848, un atelier collectif, connu aujourd’hui sous le nom de Atelier Graff. Il fut également un des membres fondateurs du groupe Média, gravures et multiples. Sa production, d’abord reliée à la pratique de l’estampe, a vite débordé de toutes parts vers la sculpture, la peinture, la photographie ainsi que vers des installations sonores et visuelles. Ses œuvres, qui ont été l’objet de plus de trente expositions personnelles entre 1965 et 2016, font partie de la plupart des grandes collections publiques et corporatives canadiennes et de quelques collections à l’étranger dont celles du Musée d’art moderne de New York et du Tate Gallery de Londres. Avant 2016, de grandes expositions lui ont été consacrées, notamment en 1980 au Musée d’art contemporain de Montréal, puis en 1992 Pierre Ayot, Museum Circus au Musée national des beaux-arts du Québec et Pierre Ayot : Hors-cadre(s) une rétrospective présentée au Musée des beaux-arts de Montréal en 2001. Pierre Ayot – Regard critique et les expositions connexes de l’automne 2016 constituent une rétrospective en six étapes qui font revivre l’ensemble de son œuvre. Il est décédé le 2 mai 1995 et le Prix Pierre-Ayot créé à sa mémoire en 1996 par la Ville de Montréal et l’AGAC est remis annuellement à un artiste en début de carrière.
À lire
- « Clin d’œil à Pierre Ayot », article de Louise Poissant pour ETC #55, 2001, p.48-51.
- « Le museum circus de Pierre Ayot », article de Jocelyne Lupien pour Espace Sculpture #25, 1993, p. 6-9.
- « Au soleil du cirque, mesdames et messieurs, Pierre Ayot », article de Gilles Rioux pour Vie des Arts, n° 151, 1993, p. 30-33.
- « Ruses d’artistes : anamorphoses, arcimboldesques et images spéculaires », article de Bernard Paquet pour Vie des Arts, n° 169, 1997-1998, p. 16-18.
- « Monument sans ombre portée », texte du catalogue de Rose-Marie Arbour (aussi disponible en pdf téléchargeable).
- « Pour l’objet », textes du catalogue de Madeleine Forcier et Jocelyne Lupien, Éditions Plein Sud.